La race Aubrac était une évidence pour nous. Nos origines de l’Aveyron et du Puy de Dôme nous ont poussé dans notre choix mais aussi parce que nous recherchions une vache avec des facilités de vélâge et facile à nourrir avec une base foin.
En Ile de France où le charolais et le limousin sont rois, nous avons intégré les Aubracs au paysage Seine et Marne pour travailler uniquement en circuit court et nous ne manquons pas d’attirer nombre de personnes admiratrices de la race sur notre exploitation et d’en montrer ses avantages. Tels que les facilités à l’engraissement à l’herbe et son efficacité dans le nettoyage des parcelles, difficilement accessibles avec des engins.
Nos prairies n’ont jamais été aussi belles depuis l’arrivée de ces vaches dont le poids moyen évite le piétinement.
Nous nous sommes tournés vers le Gie Aubrac de par notre connaissance de la région et par le stand Aubrac au Salon de l’Agriculture de Paris. Après notre message par courriel, M. Daniel Miquel a pris tout de suite contact avec nous. Nous préférions passer par le Gie Aubrac pour avoir les garanties de bonnes lignées dès le départ et nous étions très exigeants sur le caractère des animaux et ses aptitudes au vélâge. Aujourd’hui nous commençons à sortir nos propres reproducteurs avec des qualités maternelles indéniables dûes au très bon travail de recherche du commercial du Gie Aubrac, qui a su dès le départ sélectionner les animaux qu’il nous fallait. Un autre point fort c’est que le Gie Aubrac s’est occupé du contrôle sanitaire et de la logistique sur la région parisienne.
Aujourd’hui notre viande est très demandée dans notre secteur, notre façon de cultiver change pour répondre au besoin du troupeau et nous pouvons dès maintenant faire face aux pressions phytosanitaires en réintégrant davantage des fourrages et dérobés valorisables par les Aubracs. Notre autonomie alimentaire est pratiquement atteinte et notre assolement se trouve ainsi rallongé.